— La dame de fer { Marianne }
Prénom : Marianne.
Age et Date de naissance : 25 ans, née le 5 Novembre 1801.
Parents : le feu Duc David-Robert Froost de Richemond & la Duchesse Elinor de Richmond.
Nationalité : Anglaise, bien qu'elle n'hésite jamais à clamer haut et fort sa semi origine française.
Lieu de naissance : Kent, plus précisément dans leur château situé à Chilham.
Etat-civil : Célibataire ravie.
Métier : Avec son génie elle aurait fait un bien meilleur cadre que n'importe lequel de ces bons messieurs, imbus d'eux-même, qui en pestent le système.
Classe sociale : Noblesse.
Résidence à Londres : Leur beau manoir situé à Westminster reste sa principale demeure. Cependant elle ne rechigne guère à regarder aussi comme sienne, la maison de son aîné Edward, d'autant plus qu'elle la tient elle-même, et il en sera ainsi tant qu'il sera célibataire.
Résidence à la Campagne : Leur château de Chilham.
Richesse : leur situation financière se porte à merveille et elle est bien placée pour le savoir vu que c'est elle-même qui y veille personnellement.
Groupe : Autumn.
À tous les coups, tu suscites chez les gens un intérêt particulier. Peu importe si certains t'admirent et que d'autres te méprisent, dans tous les cas tu n'en as que faire. La plupart de ces gens s'imaginent tout savoir sur toi. Ils pensent te connaître, t'avoir compris. Ils pensent toucher du doigt le mystère que dissimule ton regard nuageux et acerbe. Ils y croient et tu les laisse croire. Pourtant...
L'anecdote que tu as le plus entendu dans ta vie est celle de ta naissance. Ta mère était jusqu'à te faire croire qu'elle se souvenait des sensations et de toutes ces autres choses de femmes à fleur de peau, ce qu'elle est. Mais tu n'étais pas dupe. Du haut de tes cinq ans, tu as très vite perçu la déception de ta famille, même comme tu ne pouvais pas encore y mettre des mots. Le choc arrive avec ta huitième année.
« Bouclette », tu te faisais appeler. C'était à cause de tes épaisses boucles claires qui poussaient un peu n'importe comment. En ce temps-là tu aimais les plaisirs simples. Tu aimais les promenades et les compliments. Tu aimais Dieu et les rubans. Tu parlais et tu n'arrêtais pas. Tu étais naïve, la parfaite campagnarde dont rêvaient ta mère et ta tante. Née enfant du milieu et fille de surcroît, c'était ton destin après tout. Et puis il y a eu cette découverte qui t'as fait l'effet d'un poignard. Une fille, tu étais une fille, et non pas le garçon que ta mère avait promis de céder au Maréchal, ton oncle. Plus d'espoir pour lui, il n'aurait jamais l'héritier mâle qu'il désirait tant. Pour la première fois, tu as pris conscience de ta condition. Pour la première fois, tu as éprouvé de la haine pour tes frères. Pour la première fois tu as pleuré et juré... Ça été dur.
« Une femme n'est pas l'égale d'un homme » Tu ne te souviens même plus du nombre de fois que tu as entendu cela. Et ton cœur s'en est emplit, puis endurcit avec les années. Tu voulais leur prouver que tu pouvais faire bien mieux encore que les hommes. C'est devenu la spirale de ta vie. Peut-être est-ce dans ce temps-là qu'à surgit ce caractère agressif dont on t'accuse ? Te faire marcher sur les pieds n'était proprement pas une option. De la petite fille tranquille et ouverte tu es passée à l'adolescente pointilleuse et rebelle. {...}
Marianne Froost De Richemond ne s'était jamais trouvée très belle, mais les hommes en avaient rarement conscience une fois sous son charme. Sur son visage se mêlaient trop crûment les traits délicats de sa mère, une bourgeoise d'origine française de la côte de la Géorgie, et ceux épais de son père, un noble Anglais né dans le Comté de Kent. Mais c'était un visage saisissant, au menton pointu et à la mâchoire carrée. Ses yeux étaient gris pâles, sans une seule touche de vert ou de noisette, légèrement étirés aux extrémités et étoilés de cils raides et noirs. Au dessus, ses sourcils noirs touffus partaient vers le haut, traçant une surprenante ligne oblique sur sa peau d'un blanc de magnolia — Cette peau si prisée des femmes du Sud et toujours si soigneusement protégée par des capotes, des voiles et des mitaines, contre les puissants rayons d'Été.
Assise seule à l'ombre fraîche de la véranda du Muret, le manoir de sa famille, en ce radieux après-midi de fin Mai 1826, elle formait un joli tableau. Sa nouvelle robe en mousseline fleurie déployait ses onze mètres d'étoffes bouffantes par-dessus les cerceaux de sa crinoline et s'harmonisait exactement avec les mules indiennes vertes à talons plats que son frère aîné lui avait rapporté un jour d'Asie du Sud. La robe réhaussait à la perfection sa taille de 43 cm, l'une des plus fines de trois Comtés, et le corsage très ajusté soulignait une poitrine plus que convenable pour ses presque 26 ans.
Mais malgré la simplicité avec laquelle sa jupe s'étalait, l'allure sage que lui donnaient ses cheveux habillement retenus en chignon dans une résille, et la posture studieuse qu'elle avait adopté comme elle était penchée et occupée à écrire, sa véritable nature n'était que pauvrement dissimulée. Ses yeux gris et perçant, loin d'avoir garder la douceur d'avant ses huit ans, étaient impétueux, volontaires, débordants de vie : clairement à l'opposé de son attitude convenable. Si ses manières lui avaient été concédées par sa mère, la discipline plus stricte dont elle faisait preuve lui venait de son oncle, le premier à avoir vu venir les commencements de son caractère de fer.
Marianne était donc ainsi, occupée à rédiger ce qui avait tout l'air d'une autobiographie mais qui n'était au final que l'introduction d'un de ces romans gothiques qu'elle aimait à écrire et qui finirait comme les autres, au fond d'un des plus sombres coffres du grenier, quand un bruit de pas déterminé sembla se rapprocher d'elle.
Cela faisait deux semaines qu'elle côtoyait l'homme qui allait apparaître dans un instant.
Elle ne fit aucun mouvement vers lui, se contentant sans même le regarder de l'accueillir d'un hautain « Je vous écoute Bartholomew ». L'homme se figea net, et sembla pour un moment devenir aussi pâle qu'un linge blanc. Néanmoins il s'exécuta : « L'éducation du jeune Lord est jusqu'ici plutôt satisfaisante, madame. Il semblerait même qu'il ait fait énormément de progrès depuis... » agacée elle le coupa sèchement « Le billet que j'avais demandé, où est-il ?! ». L'homme n'était plus pâle mais gris, gris comme un mort, et près de se laisser liquéfier devant le grand regard menaçant qui n'avait mis qu'une seconde à se braquer sur lui. Se retenant de rajouter autre chose que « Le voici madame », il fit quelques pas boiteux pour venir poser sur la table ce qu'on lui demandait. Malheureusement pour lui, la supercherie ne fut pas au goût de cette Lady à qui rien n'échappe jamais : « vous boitez maintenant » en fit-elle tranquillement la remarque sur un ton qui semblait en demander plus. Si l'homme avait su un moment plus tôt dans quelle emportement son honnêteté allait contraindre sa maîtresse, pour sûr il se serait mordu la langue, ou l'aurait avalé pour mettre fin à cette mortelle audience tout simplement. « Je vous en conjure madame, commença t-il assez maladroitement, c'était un accident et nullement de la faute du jeune Maxime. L'étalon s'est libéré seul et en voulant... » Il n'eut pas la foi de terminer. Personne à sa place n'aurait pu d'ailleurs. Pas devant l'air de mitrailleuse vivante qu'avait pris le visage de son interlocutrice.
Marianne posa prestement le mot qu'elle avait entrepris d'ouvrir. Puis dans un élan qu'on aurait pu prendre pour l'annonce d'une mise à mort, elle soupira. Évidemment, si elle l'avait voulu, elle aurait pu tout de suite ordonner la mise à mort du cheval en question et ce sans que cela n'effleure en rien sa pitié; mais elle n'en fit rien. Elle ne dit plus rien non plus, trop absorbée par l'odieux souvenir de son cadet Henry ( @Henry F. De Richemond), alité et presque mourant à cause d'une de ces bêtes que depuis elle prenait en horreur et lui avait interdit d'approcher à moins d'être dans une voiture. « Ce garçon d'écurie est pire qu'une plaie d'Égypte... ». « Il s'appelle @"Maximilian De Richmond", lança un nouvel arrivant. Un beau brun qui n'était autre que son aîné, @Edward F. De Richemond À compter d'aujourd'hui je ne tolérerai plus qu'on lui manque d'égard et encore moi dans cette maison, fut-il de la part d'un employé ou même de vous ma sœur. ». Son apparition soudaine associée aux paroles qu'il venait de prononcer furent pour l'un et l'autre un choc, sauf qu'il ne vint à personne d'émettre la moindre consternation. « J'ai d'ailleurs décidé qu'il est plus que temps qu'il vienne vivre ici — avec sa famille — et qu'il soit présenter convenablement au reste de la société »
Marianne a beau être née à la campagne, c'est la ville son véritable terrain de jeu. Quand bien même Londres n'aurait plus aucun secret pour elle, il n'est pas rare qu'elle se trouve enthousiaste à l'approche du printemps. Pour elle la saison londonienne rime toujours avec défi et il n'est jamais question de capituler avant d'avoir obtenu ce qu'elle veut. Vous ne trouverez d'ailleurs personne de mieux aviser qu'elle sur la société et ses codes. Pratique quand on a un but, vous en conviendrez. Le sien ? sûrement pas le mariage, à moins peut-être de conclure avec un Roi en fin de vie. Non, jamais. Jamais elle n'aimera plus. Sa fierté est telle qu'elle se refuse à n'être jamais plus qu'une maîtresse pour les hommes, même pour le Marquis de Tavistock, le seul homme pour qui depuis l'enfance, son cœur n'a jamais cessé de battre.
La faillite de certains aristocrates au profit des étrangers et des bourgeois a été à ses yeux la chose la plus prévisible du siècle. Mais loin d'éprouver un quelconqu'égard pour les déchus, ce qui l'intéresse avant tout, c'est de faire ce qu'il faut pour protéger les intérêts de sa famille.
Cartes de visite
─ Réputation:
(0/0)
─ Statut Rp:
─ Profil Rp:
Et je suis tellement content de te voir revenir avec ce perso T^T on va faire de belles choses tu vas voir !
Cartes de visite
─ Réputation:
(1000/1000)
─ Statut Rp:
─ Profil Rp:
rebienvenue avec ce personnage, hâte de la revoir rp parmi nous
Ta validation en poche, tu peux te rendre dans la partie Carnet de notes, tu trouveras le sujet qui te sert à répertorier tes liens, tes rps, à poster ton histoire et l'évolution de ton personnage. Nous te demandons également à bien compléter ton profil et ta fiche de personnage, c'est important !
Pour jouer ta saison, la zone cercle social est là pour toi, c'est là que tu pourras gérer ta saison, lire ou poster un billet dans la rubrique mondaine de Miranda, gérer ta réputation et également trouver le fameux registre, ce sujet est unique et commun à toutes les classes jouables sur le forum. C'est pratique si tu recherches des liens. Et ce n'est pas tout, tu peux également créer ou rejoindre un club, cela te permettra d'avoir encore plus de lien et donc de rp
Tu peux dès maintenant participer au rp et si tu ne sais pas par où commencer, un topic de demande a été créé par ici.
Le forum possède un flood d'intégration, pratique pour les nouveaux qui souhaitent bien débuter parmi nous
Sache que le staff est là si tu as le moindre souci ou interrogation. Du coup, n'hésites pas à le contacter par mp ou dans la zone membre
La gestion de la réputation est facultatif, rendez-vous ici pour obtenir votre jauge.
Valider sa fiche : 25 s.