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Lucretia Wentworth - "I am quiet but I am not blind"

Lucretia WentworthMembre
Lucretia Wentworth

 
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Lucretia Wentworth
Nom de Famille :Wentworth (née Colborn) Prénom :Lucretia Age et Date de naissance :24 ans - 9 juillet 1802 Parents :Thomas et Lucy Colborn Nationalité :Anglaise Lieu de naissance :York Etat-civil :Veuve
Titre de noblesse :Comtesse douairière Métier :Aucun Classe sociale :Aristocratie (par mariage) Résidence à Londres :Hôtel particulier à Mayfair Résidence à la Campagne :Wentworth House, Yorkshire Richesse :Aisée Groupe :Hiver
Anne Hathaway

Se présenter au monde



9 juillet 1802 - Thomas et Lucy Colborn ne quittaient pas des yeux le petit visage qui émergeait des langes, les paupières closes, plongé dans un sommeil paisible. Quelques heures auparavant, leur petite Lucretia avait vu le jour, après un accouchement long et difficile qui avait mis en péril la mère comme l’enfant. Miraculeusement, toutes eux s’en étaient sorties saines et sauves, mais la survie de l’enfant demeurerait incertaine dans les jours à venir, le docteur Colborn le savait mieux que quiconque. Pour l’heure, il remerciait le ciel de pouvoir profiter de sa fille et de sa femme. Cette dernière, de nature déjà fragile, s’était beaucoup affaiblie à la suite de l’accouchement qui avait failli lui coûter la vie, et il vint à l’esprit de Thomas que ce minuscule bébé qu’il tenait dans ses bras serait peut-être le seul qu’ils auraient jamais. Le jeune père chassa bien vite ces pensées. Rien ne servait de s’interroger sur l’avenir quand le présent était déjà incertain.


19 mai 1820 - La fête battait son plein dans le salon des Hamley, empli de conversations joyeuses et du martèlement rythmé des pas des danseurs sur le plancher, qui couvraient presque la musique du quatuor installé dans un coin de la pièce. Parmi les couples qui virevoltaient, Lucretia apercevait de temps à autre la tête blonde de Miss Olivia Hamley, son amie d’enfance, qui mettait visiblement un peu trop d’énergie dans ses mouvements au goût de son cavalier. Ce spectacle était la seule distraction qui avait été offerte à Lucretia depuis le début de la soirée, où elle avait jusqu’à présent fait tapisserie en compagnie de sa tante venue la chaperonner. Une peine bien inutile, puisque pas un seul homme de l’assistance n’avait pour l’heure manifesté le moindre intérêt pour la jeune fille. Ceci ne contrariait nullement cette dernière, qui se sentait bien plus à l’aise dans l’ombre qu’au milieu de la piste de danse.
C’était la première fois que Lucretia assistait à une réception de ce genre et elle ne se sentait pas vraiment à sa place. Elle savait ne devoir son invitation qu’à son amitié avec Olivia, dont le père était le plus ancien et éminent patient du docteur Colborn. Quant à sa présence, elle était moins due à l’enthousiasme de la jeune fille pour les évènements mondains qu’à l’insistance impitoyable de son amie ainsi qu’aux ambitions matrimoniales de sa tante, qui était finalement parvenue à vaincre les réticences du bon docteur. « Elle a dix-sept ans Thomas, si vous ne la laissez pas sortir elle finira vieille fille comme moi ! » Un argument auquel le père protecteur qu’il était n’avait pas trouvé quoi répondre.
Depuis la mort de sa femme sept ans plus tôt, Thomas Colborn avait invité sa sœur à vivre dans le cottage familial, afin que Lucretia puisse bénéficier d’une présence féminine qu’il jugeait indispensable à l’éducation d’une fille. Mabel Colborn avait ainsi pris la jeune Lucretia sous son aile, lui avait transmis la passion des livres qu’elle-même dévorait à longueur de journée, l’avait dûment initiée aux travaux d’aiguille et aux tâches ménagères. Malheureusement pour Lucretia, son éducation n’avait pas comporté l’art de faire la conversation à des inconnus d’une classe sociale supérieure, ni celui des danses de salon. Olivia avait bien tenté de la présenter à quelques membres de la gentry locale en début de soirée, mais la timidité maladive de Lucretia avait rapidement fait tourner court aux conversations. Aussi avait-elle passé le reste de sa soirée assise sur une chaise, alors que son amie était accaparée par la danse.
Justement cette dernière revenait vers elle, son cavalier sur les talons. Elle fit les présentations d’usage avec toute la bonne éducation dont elle savait faire preuve, mais Lucretia connaissait suffisamment son amie pour distinguer l’excitation qui perçait dans sa voix légèrement trop haut perchée. Et pour cause, le jeune homme qui l’accompagnait n’était autre qu’Alexander Wentworth, comte d’Halifax. Impressionnée, Lucretia le salua du mieux qu’elle put mais manqua de tomber à la renverse lorsqu’Olivia suggéra au comte de l’inviter à danser. « Nous ne pouvons pas laisser ma pauvre amie se morfondre sur sa chaise toute la soirée, n’est-ce-pas Milord ? » minauda-t-elle. Le comte dévisagea la « pauvre amie » avec un air indéchiffrable avant d’acquiescer. « Non, en effet. Permettez que je vous emprunte votre nièce, madame ? » demanda-t-il galamment à Mabel, qui répondit par un assentiment confus, les joues plus roses que les fleurs piquées dans la coiffure de Lucretia. Celle-ci sentit la panique l’envahir alors que lord Halifax lui proposait son bras, mais ses faibles protestations furent noyées par les musiciens qui entamaient un quadrille. Le cœur battant, elle s’avança vers les autres danseurs, au bras de son cavalier. Elle n’avait pas besoin de leçons d’étiquette pour savoir qu’on ne refusait pas une danse à un comte. Alors que les autres couples entamaient les premiers pas, Lucretia se figea sur place. « Quelque chose ne va pas mademoiselle Colborn? » s’enquit le comte à voix basse. Rouge d’embarras, Lucretia lui avoua ne pas connaitre les pas de cette danse. L’ombre d’un sourire se dessina sur les traits de l’aristocrate. « Laissez-vous guider » lui murmura-t-il en l’entrainant avec lui au rythme de la musique. Une minute, peut-être deux s’écoulèrent, avant qu’il ne reprenne la parole. « Vous êtes beaucoup moins bavarde que votre amie » dit-il, moins comme un reproche que comme une simple observation. Lucretia, qui était complètement absorbée par la mémorisation et l’exécution des pas, releva la tête en rougissant de plus belle. « Veuillez m’excusez Milord, je ne voulais pas… hum… de quoi vous plairait-il de discuter ? » Une lueur amusée s’alluma dans les yeux bleus du comte. « Oh ne vous forcez pas à me faire la conversation mademoiselle. Le silence me convient tout à fait. C’est pour cela que j’apprécie ces réceptions, elles sont moins formelles que les soirées londoniennes et autres parties de campagne. Plus spontanées, voyez-vous. » Lucretia enregistra mentalement ce qu’il venait de dire, un sourire reconnaissant sur les lèvres. « Entre nous, je crois que mes orteils ont moins à craindre avec vous. J’échange volontiers leur sécurité contre votre silence » reprit-il dans un murmure à son oreille. Un éclat de rire mélodieux s’échappa de la gorge de la jeune fille, faisant naitre un sourire franc sur le visage de son cavalier. Puis ils achevèrent en silence ce qui s’avéra n’être que leur première danse de la soirée.


17 août 1821 - Les cloches de l’église avaient entamé leur joyeuse mélodie lorsque Lucretia gravit les quelques marches qui menaient au parvis de l’édifice. Le cœur battant, elle serra un peu plus ses doigts nerveux autour du bras de son père qui devait la conduire à l’autel. Avant de s’avancer dans l’allée, elle tourna vers lui un regard inquiet et interrogateur. Une manière silencieuse de demander « Suis-je présentable ? » Le docteur Colborn fit courir son regard de la couronne de fleur d’oranger qui ornait les boucles brunes de sa fille à ses délicats souliers de satin ivoire. « Tu es parfaite » lui répondit-il d’une voix émue. Il était temps d’y aller.
En pénétrant dans l’église, Lucretia sentit tous les regards converger vers elle. Curieux pour beaucoup, quelque peu choqués pour certains, tous attendaient de voir qui était cette petite campagnarde qui était sur le point de devenir la nouvelle comtesse d’Halifax. Intimidée d’être au centre de l’attention, elle concentra son attention sur son futur mari qui se tenait à l’autre bout de l’allée. Quelques chuchotements s’élevèrent des rangées de bancs au passage de la mariée, qui s’efforça de les ignorer. Depuis cette soirée chez les Hamley, sa vie avait complètement basculée. Dans les semaines qui avaient suivi, Lucretia et le comte s’étaient revus à plusieurs reprises, sous le chaperonnage de madame Hamley qui ne manquait pas de convier les deux jeunes gens au moindre prétexte socialement acceptable. L’intérêt du comte pour la fille du médecin n’était un mystère pour personne au village et les spéculations allaient bon train, en raison de la nature extraordinaire de cet attachement. Les faits donnèrent raison aux ragots, Alexander demanda bientôt la permission au docteur de courtiser sa fille, avant de finalement demander sa main. Le docteur avait accepté, à la condition que les fiançailles durent au moins un an, façon pour lui de préserver sa fille et la réputation de cette dernière de la versatilité des aristocrates. Ce laps de temps avait également servi à préparer la jeune femme à son futur rôle de comtesse, à force de leçons d’étiquette, de cours de danse, d’entrainement à monter à cheval et d’éducation aux arts et à la littérature. Et aujourd’hui, elle se préparait à devenir officiellement Lucretia Wentworth, Lady Halifax.
Après ce qui lui parut une éternité, elle arriva enfin à l’autel, où son père la laissa auprès d’Alexander. Alors qu’elle le suivait du regard tandis qu’il allait s’assoir au premier rang, elle aperçut la silhouette de sa tante, d’une familiarité incongrue au milieu de tous ces étrangers, et dont la robe du dimanche ne pouvait rivaliser avec les élégantes toilettes des autres invitées. A côté d’elle, sa future belle-mère se tamponnait ostensiblement les yeux avec son mouchoir, essuyant des larmes qui traduisaient tout sauf sa joie. Le prêtre commença alors la cérémonie, et Lucretia reporta sur attention sur lui, avec l’étrange sensation d’être présente sans l’être complètement, comme si son esprit s’était soudainement dissocié de son corps. Sans vraiment réaliser, elle prononça ses vœux, sentit l’anneau d’or glisser autour de son doigt, puis les applaudissement polis des invités la ramenèrent sur terre. Elle était mariée. Une nouvelle vie commençait désormais pour elle, auprès de l’homme qu’elle aimait mais dans un monde qui lui était inconnu, et apparemment hostile. Mais pour l’heure, elle devait s’inquiéter de la réception, et de la nuit de noce. Dans une semaine le couple partirait en lune de miel en France, puis en Italie. Elle aurait bien le temps de penser à ses nouvelles obligations une fois rentrée.


5 avril 1823 - Lucretia franchit le seuil de la salle à manger d’un pas bien plus empressé qu’à son habitude. Les autres habitants de Wentworth House avaient tous pris la route de la capitale la veille, et la jeune femme profitait enfin du vent de liberté qui soufflait sur l’immense propriété. Alexander lui manquait, bien sûr, mais elle savait qu’il reviendrait lui rendre visite aussi souvent que son emploi du temps au Parlement le lui permettrait. Ce qu’elle ne regretterait pas, en revanche, étaient les regards désapprobateurs que sa belle-mère ne manquait pas de jeter à son ventre qui demeurait désespérément plat au fil des mois, ni les remarques acerbes assenées à la moindre occasion par les belles-sœurs de Lucretia, sous couvert de l’aider à remplir convenablement son rôle de marquise. Un rôle auquel la comtesse en question ne s’était jamais totalement faite. Sa vie avait drastiquement changée au cours de l’année et demie qui s’était écoulée depuis son mariage et si elle appréciait de vivre dans un confort et un luxe dont elle n’aurait pu que rêver il y a deux ans encore, les responsabilités sociales qui allaient de pair avec son nouveau statut pesaient lourdement sur la jeune femme timide et gauche qu’elle était restée.
Son estomac se noua au souvenir de ses premiers pas dans la haute société, alors qu’elle remuait délicatement le lait qu’un valet venait de verser dans son thé, d’un geste que l’habitude durement acquise avait rendu mécanique. Ses manières avaient beau être celles d’une lady désormais, tout et tout le monde semblait lui rappeler qu’elle n’avait de comtesse que le titre. Un titre qui, aux yeux de beaucoup, avait été usurpé à la suite de la mésalliance scandaleuse du compte avec une fille de la campagne, sans éducation convenable, sans dote, sans même un oncle ou lointain cousin titre. Une mésalliance dont la belle-mère de Lucretia la tenait clairement pour responsable et continuerait sans doute de lui faire payer jusque sur son lit de mort. Heureusement pour la jeune femme, son époux se montrait tendre et attentionné à son égard. L’affection réciproque et la complicité qu’ils avaient construites depuis leur union donnait la force à Lucretia d’endurer les mesquineries de sa belle-famille, d’autant plus que ces derniers évitaient généralement de se montrer trop ouvertement hostiles en présence d’Alexander. En vérité, personne n’avait jamais osé se montrer frontalement grossier envers la jeune comtesse, par crainte de froisser son époux, l’affection qu’il portait à sa femme n’étant un secret pour personne. Mais Lucretia voyait clair dans les sourires trop affectés, les apparitions opportunes d’une connaissance à l’autre bout de la salle qu’il fallait s’empresser de saluer, ou encore les invitations mielleuses à « régaler l’assistance de ses talents musicaux » que tout le monde savait inexistants. Pour parfaire le dégoût de Lucretia pour la vie mondaine, ses talents en danse étaient presque tout aussi inexistants. Certes elle n’était plus la jeune fille gauche et raide de la fête de Wetherby, et après des mois de leçons intensives les mouvements lui venaient à présent assez aisément, pourtant le manque de grâce de la comtesse d’Halifax avait fait ricaner derrière son éventail plus d’une débutante.
Sincèrement affectée par sa première expérience de la saison londonienne, et anxieuse à l’idée de revivre à nouveau les mêmes humiliations, elle avait supplié son mari de la laisser à Wentworth pour la saison prochaine. Cette requête avait d’abord laissé ce dernier perplexe et avait été l’occasion d’une énième crise de nerfs de la part de la comtesse douairière, qui ne supportait pas les « caprices » de Lucretia. Après une discussion plus calme en tête à tête, il fut convenu que Lucretia resterait à la campagne, avec l’excuse que sa santé ne lui permettait pas de voyager ni de participer aux événements mondains. Voilà qui allait encore faire jaser. Certains allaient même penser qu’elle était enceinte, ce qui ne manquerait pas de faire grincer des dents sa belle-mère. Cette pensée fit sourire Lucretia derrière sa tasse de thé. Au diable lady Margareth et ses pestes de filles. Elle avait Wentworth à elle seule pour plusieurs mois, et Alexander tout à elle lorsqu’il lui rendrait visite. Cette pensée fit s’envoler une nuée de papillons dans son ventre et le rose lui monta aux joues à la pensée de ces moments volés à venir, dont le couple n'avait pas proprement profité depuis leur voyage de noces. Tout n’était pas si mauvais dans ce nouveau monde. Elle pouvait au moins compter sur son mari, un luxe dont elle avait vite pris la mesure.


13 juillet 1826 – La porte grinça péniblement sur ses gonds lorsque Lucretia pénétra dans la bibliothèque. Il fallut à ses yeux quelques instants pour s’habituer à la pénombre qui donnait à cette pièce autrefois chaleureuse un air lugubre. Il avait beau faire un temps magnifique, aucun rayon de soleil ne filtrait à travers les lourds rideaux tirés et la température qui régnait dans la pièce était anormalement fraiche pour la saison. Avec sa légère odeur de renfermé, l’endroit avait tout l’air d’un mausolée. Et pour cause, cela ferait bientôt un an que personne n’avait pénétré dans la bibliothèque, depuis cette journée funeste qui avait arraché à Lucretia son mari, victime d’une chute de cheval. Refermant la porte derrière elle, la jeune femme jeta un regard circulaire à la salle qui semblait figée dans le temps. Les livres s’étalaient à l’infini sur les rayonnages en bois massif, les confortables canapés étaient disposés près de l’âtre dans une invitation à la détente, et à l’autre bout de la pièce le bureau d’Alexander trônait toujours, ses dossiers prêts à être lus, sa plume mal rangée prête à être trempée dans l’encrier.
Dans un bruissement de crêpe noir, Lucretia s’avança vers une des grandes fenêtres qui donnait sur le parc de la propriété et ouvrit les rideaux d’un geste sec, plissant les yeux devant la lumière aveuglante qui inonda soudain la pièce. Elle répéta l’opération sur les autres fenêtres, puis s’immobilisa pour contempler l’espace, qui s’était empli de grains de poussière flottant paresseusement dans l’air. Même dans la chaude lumière d’été, la pièce avait perdu sa chaleur d’antan. S’efforçant de chasser les souvenirs qui assaillaient sa mémoire où que son regard se pose, la jeune veuve fit quelques pas en direction de la cheminée et s’arrêta devant le grand rectangle noir qui flottait au-dessus du manteau en marbre, sur lequel une pendule avait depuis bien longtemps cessé d’égrener les secondes. Lucretia la remonta, puis agrippa d’une main légèrement tremblante un pan du voile sombre qu’elle tira lentement à elle, jusqu’à ce que le tissu gîse à terre comme une masse informe. Le regard bleu d’Alexander la transperça alors, submergeant son esprit de fragments de leur vie qui lui revenaient dans un mélange confus. Il avait commandé ce portrait quelques mois avant sa mort, et un tableau de sa femme aurait dû orner le mur opposé si le destin n’en avait décidé autrement. Sans détacher son regard des trait d’Alexander figés dans une éternelle expression noble et sérieuse, elle se remémora les derniers mois de leur vie commune, la déception de ne pas encore avoir d’enfants, les larmes que lui faisait verser sa belle-mère et qu’il ne semblait plus vouloir voir, les rumeurs qui étaient parvenues à ses oreilles à Londres sur la relation qu’aurait entretenu le comte de Halifax avec une certaine lady, auxquelles elle n’avait pas trouvé le courage de le confronter. Elle ne saurait jamais maintenant. Et elle ne voulait plus savoir. L’amour, la désillusion, l’humiliation, ces sentiments appartenaient au passé. Elle était jeune, riche et désormais plus libre qu’elle n’avait jamais osé le rêver. La fin de son deuil approchait. Il était temps qu’elle prenne en main les rênes de sa vie.


 
 


Au fil des saisons Lucretia était en deuil lors de la saison 1, elle n'était donc pas présente à Londres sur cette période. La mort du roi et la fin prématurée de la saison ont un peu contrarié ses plans de nouvelle vie sociale, mais elle sera tout de même descendu à Londres. D'une manière générale, Lucretia entend affronter ses vieux démons et trouver sa place dans la société. Elle est cependant tiraillée sur la question du remariage. Elle sait qu'à son âge on attend d'elle qu'elle se trouve un nouveau mari, et elle a elle-même à coeur de fonder un jour une famille. Cependant, elle n'a pas franchement envie de renoncer à cette liberté relative que lui confère le statut de veuve.



Derrière l'écran Prénom ou pseudo sur le net Cora Age 26 ans  Rythme rp J'essaie de rester à jour autant que possible Présence 4j/semaine  Comment avez-vous découvert le forum En recherchant un forum d'inspiration historique Autre chose à nous dire Ca fait longtemps que je n'ai pas RP mais je suis très contente de commencer cette nouvelle aventure ici ! :D

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Hello à toi et bienvenue :mim:

Je te souhaite bonne chance pour ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions :angel:
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Lindsay Howard

 
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Bienvenue jolie dame !
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Bienvenue par ici! Hâte d'en savoir plus sur ton personnage **

Hésite pas si tu as la moindre question, il nous fera plaisir de te donner un coup de main :mim:
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Coucou,


Tout est bon pour moi, mais avant de te valider, il faudrait modifier ce passage :

Titre de noblesse :Comtesse d'Halifax (veuve du comte en titre)

Si le comte est décédé, le titre revient au plus proche parent masculin, donc le titre de Comtesse d'Halifax reviendra à sa (futur)-femme. S'il n'y a pas de proche parent, le titre s'éteint.

Je pense qu'elle peut être appelée Comtesse douairière, vu qu'elle est veuve.

:coeur:
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Lucretia Wentworth

 
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Merci, j'ai fait la modification :mim:
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Félicitation
Bienvenue parmi nous, pour bien débuter, voici quelques informations à savoir.


Très belle fiche, on a hâte de lire tes rps :angel:   

Ta validation en poche, tu peux te rendre dans la partie Carnet de notes, tu trouveras le sujet qui te sert à répertorier tes liens, tes rps, à poster ton histoire et l'évolution de ton personnage. Nous te demandons également à bien compléter ton profil et ta fiche de personnage, c'est important !

Pour jouer ta saison, la zone cercle social est là pour toi, c'est là que tu pourras gérer ta saison, lire ou poster un billet dans la rubrique mondaine de Miranda, gérer ta réputation et également trouver le fameux registre, ce sujet est unique et commun à toutes les classes jouables sur le forum. C'est pratique si tu recherches des liens. Et ce n'est pas tout, tu peux également créer ou rejoindre un club, cela te permettra d'avoir encore plus de lien et donc de rp  

Tu peux dès maintenant participer au rp et si tu ne sais pas par où commencer, un topic de demande a été créé par ici.

Le forum possède un flood d'intégration, pratique pour les nouveaux qui souhaitent bien débuter parmi nous   :coeur:

Sache que le staff est là si tu as le moindre souci ou interrogation. Du coup, n'hésites pas à le contacter par mp ou dans la zone membre   :angel:

 


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