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2 - Us et coutumes

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Us et coutumes
Mode de vie au 19ᵉ siècle - Angleterre Géorgienne 1825


Le forum débute à la fin de l'époque Géorgienne, en 1825, c'est une période de l'histoire britannique normalement définie par les règnes des rois George Ier , George II, George III et George IV, c'est-à-dire un laps de temps allant de 1714 à 1830.

Nous nous sommes donc inspiré des livres de Jane Austen, de Julia Quinn, et Elizabeth Gaskell qui dénonce, entre autre, la condition de la femme à cette époque, le début de l'industrialisation et les changements dans la société avec la montée de la bourgeoisie qui redéfinissent quelques peu les classes sociales.

Ce sujet est également intéressant, bien qu'il traite plus de la vie de noble de la campagne : Représentation de l'Angleterre georgienne chez Jane Austen.

Note : Les informations suivantes sont là pour vous comprendre la société de 1825, on ne vous demande pas d'être des pro en histoire, le but est avant tout de vous amuser.


La période — et tout particulier le milieu du XVIIè siècle — est marquée par son foisonnement culturel, avec la fondation du British Museum en 1753, et les apports d'hommes aussi illustres que le Dr Samuel Johnson, William Hogarth, Samuel Richardson et Georg Friedrich Haendel, parmi bien d'autres.

La société georgienne et ses centres d'intérêt sont remarquablement décrits dans les romans d'écrivains tels que Henry Fielding, Mary Shelley et Jane Austen, et caractérisée par l'architecture de William Kent, Robert Adam, John Nash et James Wyatt, avec l'émergence du style néogothique, qui renvoie à un « âge d'or » supposé de la conception architecturale.

L'épanouissement des arts est illustré de façon éclatante par les poètes romantiques, en particulier avec Coleridge, Wordsworth, Shelley, William Blake, John Keats, Lord Byron et Robert Burns. Leur œuvre ouvre une nouvelle ère pour la poésie, caractérisée par sa langue colorée et pleine de vie, qui évoque des thèmes et des idées visant à l'élévation de l'âme.

L'œuvre peinte de Thomas Gainsborough, Sir Joshua Reynolds et des jeunes William Turner et John Constable illustre le monde en pleine mutation de la société georgienne. Dans un autre domaine, le renouveau apparait aussi avec Lancelot Brown (connu sous le surnom de Capability Brown), un paysagiste considéré comme « le plus grand jardinier d'Angleterre ».

De beaux exemples d'une architecture georgienne typique sont le New Town d'Édinbourg, ou encore Bath, la partie georgienne de Dublin, ou Bristol.
À l'époque géorgienne, la seule façon de communiquer avec ses proches est la lettre. D'ailleurs, les jeunes filles réservent chaque jour un moment pour la correspondance.

Le coût du papier étant élevé, on ne gâche rien, on utilise au maximum l'espace. De plus, plus la lettre est lourde, plus le timbre sera élevé. L'enveloppe n'existe pas, la lettre est donc plié puis scellé avec un cachet.

Une femme n'écrit pas à un homme, sauf s'il est de sa famille.

Pour les hommes : Seuls l'élite peut s'offrir une éducation digne de ce nom. Ils ont des gouvernantes et ils ont le privilège d'aller à l'université.

Pour les femmes : Les pensionnats pour jeunes filles existent déjà à cette époque, même si, dans l'aristocratie, c'est le recours à une gouvernante qui est la solution normale pour former les filles de la famille.

Outre, bien sûr, la lecture, l'écriture et le calcul (« les trois R », Reading, (W)riting, and Reckoning), l'enseignement, tout au moins au début de l'époque victorienne, est très centré sur les accomplishments, les talents que l'on attend chez une jeune femme accomplie : dentelle, broderie, point de croix, qu'on appelle work (« ouvrage »), connaissance du français, voire de l'allemand et de l'italien, du dessin, de l'aquarelle, du chant, de la danse, du piano, etc. La maîtrise du piano et du chant était en particulier tenue en grande estime, puisqu'elle permettait d'animer des soirées autrement privées de toute musique.

Note : 80% de la population (les pauvres et travailleurs) ont été mis au travail dès leur plus jeune âge et sont restés analphabètes.
Les enfants nés hors mariage ne sont pas reconnus par la famille ; n’héritent ni du nom ni du patrimoine familial. Certains sont laissés en pension avec une rentrée d'argent très médiocre mais la majorité sont laissé à l'abandon et dans la misère. Les activités sociales et les visites sont limitées par les distances qu'on peut parcourir en une journée avec un attelage, ce qui circonscrit les fréquentations, surtout à la campagne.

Ensemble, on organise des dîners, des bals, des jeux de cartes (où il est admis de jouer de petites sommes), ou on suit la meute ensemble. Plus modeste qu'une chasse à courre, la distraction d'extérieur préférée des gentlemen, à l'automne et en hiver, est la chasse (taking out a gun) au canard, à la perdrix, à la grouse, ou à la bécasse, accompagnés simplement d'un ou deux chiens d'arrêt. En été, les plaisirs simples de la pêche.

On se réunit aussi pour de simples soirées, l'une ou l'autre des demoiselles présentes faisant montre de ses talents de pianiste ou de harpiste, régalant l'assistance d'un morceau de musique ou lançant parfois un bal improvisé. Lorsque la demeure dispose d'une pièce prévue à cet effet, les hommes peuvent aussi se retrouver autour d'une table de billard.

Certaines activités manuelles, comme le bricolage, qui joignent l'utile à l'agréable, peuvent aussi faire partie des loisirs masculins.

Il peut également arriver que l'on se livre à des activités sociales plus élaborées, telles ces représentations théâtrales privées.

D'autres distractions comme le bilboquet (bilbo-catch), le volant (battledore and shuttlecock), les quilles (ninepins) ou les jonchets (spillikins) peuvent être pratiquées par tous.

Il reste que les relations sont limitées à la fois par la distance et par le statut social des gens fréquentables. La campagne offre une société confinée et moins variée que la ville.
Chez les hommes : Le style des hommes s'est fortement simplifié au tournant des deux siècles, cette évolution se poursuivra dans les décennies à venir au contraire du costume féminin. Les pantalons remplacent la culotte mais les premiers pantalons restent très moulants et rappellent forcément la culotte que les classes sociales les plus riches peinent à abandonner. La mode masculine est aussi influencée par le dandysme surtout en Angleterre. Les vêtements sont bien ajustés, la silhouette très travaillée voire impeccable.

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Chez les femmes : Les tissus utilisés sont légers : la mousseline, la gaze de coton légère ainsi que la percale donnent une impression de drapé. Le corset est abandonné durant cette période mais il reviendra très vite.

Le décolleté est souvent large et de forme carrée. Les couleurs sont claires avoisinant le pastel. Le blanc domine, il est symbole de richesse, en effet, il se salit rapidement mais qu'importe pour les classes les plus aisées qui ont plus de rechanges et de possibilités de laver ces costumes. Peu à peu, les robes retrouvent des broderies et de la couleur surtout dans leur partie inférieure.

La robe de soirée a des manches courtes, les gants sont longs et indispensables pour toute femme bien élevée. Les femmes portent de petits sacs appelés réticules, tout à fait adorables, on en trouve de sublimes dotés de broderies.

Les chaussures de l'époque Directoire ou Regency font tout de suite penser à des ballerines de danseuses, fines, allongées et surtout basse laissant la cheville à découvert (ou presque...), elles sont dépourvues de talon.

La coiffure est elle aussi très influencée par la période antique. Elle est plutôt sophistiquée. Les cheveux sont ramassés en chignon mais des boucles encadrent le visage, c'est la coiffure à la Titus (empereur romain).

L'éventail fait peu à peu son retour bien qu'il ait connu un temps de disparition entre la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle sous l'influence d'une mode qui se voulait plus sobre. Lors des bals, des spectacles, il apporte un petit plus d'élégance.

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Véhicules hippomobiles : La société de l'époque est très cloisonnée par la lenteur des transports. Les déplacements s'effectuent à cette époque à une vitesse moyenne de 11 km/h (7 miles par heure). Encore les routes peuvent-elles être en fort mauvais état, voire enneigées. À cette époque, il faut, par exemple, trois jours pour aller du Devon à Londres. Les voyages à Bath, ou à Londres, la grande métropole de près d'un millions d'habitants, deviennent des expéditions de longue durée, et le retour dépendra des circonstances.

Lorsque l'on n'a pas les moyens d'entretenir une voiture et l'équipage qui lui est nécessaire, on peut voyager dans de bonnes conditions par la post-chaise, la chaise de poste, qui n'a pas de cocher, mais un simple postillon monté sur l'un des chevaux de l'attelage. Elle peut accueillir une ou deux personnes pour le modèle à deux roues ; le modèle à quatre roues, le mail coach, peut même accueillir jusqu'à quatre personnes sans bagages. Ce mail coach est un moyen de transport très rapide pour l'époque, puisqu'en 1784, il parcourt les 116 miles (185 km) de Londres à Bath en moins de 13 heures, soit une moyenne, considérée comme étonnante, de 15 km/h. Même si l'on doit s'y mêler à des inconnus, c'est un moyen plus rapide et plus agréable pour voyager que le stage coach (la diligence usuelle, gérée par une société privée), où les gens s'entassent, jusque et y compris sur le toit (même en plein hiver) ou que le lent road-wagon, sorte de lourde et énorme diligence à dix roues, qui n'excède pas la vitesse moyenne de 5 km/h.

Apparition du chemin de fer : C'est l'époque georgienne qui voit la naissance du chemin de fer et de la locomotive à vapeur, qui bouleversent les moyens de transport. A partir de 1804, il y a de nombreuses avancées mais ce n'est que le 27 septembre 1825 qu'est créé la compagnie du chemin de fer Stockton and Darlington. Le chemin de fer prend alors son essor, pour concurrencer rapidement les autres moyens de transport (y compris le transport fluvial pour les marchandises lourdes) et devenir un élément essentiel de l'industrialisation en Angleterre.
Les prostituées du XIXème siècle doivent être inscrites au registre de la police (surveillance et contrôle des maladies). Celles qui sont fichés sont appélés les soumises, les autres, les insoumises. Il est difficile de faire marche arrière et l'une des raisons de la prostitution est : la dette (certaines pensent le faire pour un temps limité).

La courtisane : Une prostituée de luxe ou une demi-mondaine. Les demi-mondaines sont des femmes entretenues par de riches hommes qui sont assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une demi-mondaine. Vivant dans des appartements meublés pour les plus modestes et dans des hôtels particuliers pour les plus influentes, leur clientèle est composée de grands bourgeois, de riches industriels, de banquiers, de riches provinciaux et même pour les plus en vogue, d’aristocrates. Elle fréquente les salons, les théâtres et les opéras, se fait inviter partout, évolue dans les cercles privilégiés. Pour en arriver là, c'est qu'elle a la beauté mais aussi une bonne éducation. Cependant, la chute peut-être terrible si sa beauté de fane ou son amant la délaisse. Vaut mieux trouver un mari ou mettre de l'argent de côté.

La cocotte : Niveau échelle sociale, elle est en dessous de la courtisane. La cocotte est une maîtresse entretenue mais qui n’est pas ou plus enregistrée par la police. Elle est également dans cette position grâce à ses charmes et à sa beauté.

Les filles à numéro : Identifiée avec un numéro selon celui du bordel où elle travaille. La prostitution est leur métier et sont exploités par leur patron.

La fille de bordel : Un besoin d'argent la pousse à se prostitué. Au début, elle se prostitue à l’occasion puis se fait prendre dans l'engrenage.

Les clandestines : Elles ne sont pas enregistrées et peuvent aller en prison si elles se font attraper (ou payer des amendes). Elles ont un statut (mariée, veuve,...) ou un métier officiel, se prostitue à l'occasion, jusqu'à que ce soit habituel. Exemple : La travailleuse pauvre, La fille des champs, La danseuse, La chanteuse d'Opéra,...

Prostitution masculin : Cela existe bien entendu mais vu que  l’homosexualité masculine est punie par la loi, on ne demande pas un homme directement, on le fait discrètement.
La religion principale est l'anglicanisme. Les Églises anglicanes ont une structure épiscopale : elles ont donc conservé une bonne partie de l'organisation hiérarchique catholique (sauf le cardinalat et la papauté). Une distinction importante de l'anglicanisme par rapport au catholicisme romain est le droit qu'ont les clercs séculiers (diacre, prêtres et évêques) de se marier et d'avoir des enfants, que ce soit avant ou après leur ordination. Il arrive cependant que certains clercs (notamment parmi ceux de tendance anglo-catholique) vivent leur ministère en s'engageant au célibat.C'est l'Angleterre georgienne qui donne naissance à la « Révolution industrielle » : En Europe, au XVIIè siècle, l’Angleterre est une exception à plus d’un titre. Elle fait exception sur le plan culturel. Depuis le traité de Westphalie de 1648, qui stabilise la situation en Europe, en consolidant la France, l’Europe du Nord est stable sur le plan religieux, l’anglicanisme s’impose et se rapproche du protestantisme. Cette partie du monde se détache. Le parlementarisme anglais émerge. Les conceptions économiques des britanniques prennent une évolution radicale avec le libéralisme d’Adam Smith, qui reconnaît la valeur économique de l’individu, avec des droits. Le système des corporations disparaît avec l’apparition des brevets. Mais l’Angleterre étant une île, elle s'impose une politique maritime ambitieuse. Au XVIIè siècle, le Royaume-Uni possède une grande flotte maritime, un grand capital technique et économique. L’affrontement franco-anglais est à son paroxysme. Les Anglais dominent la mer, malgré les grands efforts français. L'avance anglaise est technique (chronomètre de marine) et la richesse française se dilue alors dans sa puissance démographique (un Européen sur cinq est alors français).

C’est dans ce contexte que naît la révolution industrielle. Sa précocité en Angleterre pose la question de ses origines. Plusieurs facteurs sont avancés : l'empire colonial, la spécialisation industrielle précoce et la puissance financière.


 
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